Cinéscénie Les 400 Coups – Edition 2004
Les 27, 28 et 29 aout 2004, devant plus de 5000 spectateurs payants, nous avons joué la seconde édition de la cinéscénie Les 400 coups. L’expérience du premier essai – un sans-faute salué par tous- , galvanisait, les bénévoles comme votre serviteur. En spectacle, il faut toujours aller de l’avant. « De l’audace, encore de l’audace… ». C’est pourquoi, le budget aidant (même s’il fallait continuer à compter en dixième de centimes d’euros), nous avions ajouté des tableaux. Il était encore trop tôt pour se lancer en direct, d’autant que Roland GIRAUD, montalbanais d’adoption, eut la grande gentillesse d’ajouter sa belle voix à celle de Michel CRETON. Une telle opportunité ne se refuse pas.
J’avais écrit les textes du spectacle en vers car je voulais que le spectateur se replace de manière crédible dans l’histoire, contée par des galopins qui retrouvaient, par hasard, le livre de poésie de leur aïeule : Guillemette de Gasc, jeune fille protestante (qui a existé) éduquée à l’Académie de Montauban.
Je revendique sans complexe avoir fait jouer une fiction et non une reconstitution. Mais, au-delà de cette création de l’esprit, je revendique tout autant ne pas avoir violé l’esprit de l’Histoire.
Une cinéscénie, c’est une œuvre de l’esprit presque complète, surtout lorsqu’on cumule l’écriture des textes, la mise en scène des comédiens et la conception des effets artistiques. Contrairement à une toile de peinture, à une partition de musique ou à une sculpture, une cinéscénie est une œuvre assez frustrante pour l’artiste. C’est une œuvre éphémère. Puissent ces quelques extraits du film du spectacle permettre de garder en mémoire ce songe d’une nuit d’été.
Je dédie cette cinéscénie à tous ses participants, presque 400!, et à ceux qui l’ont permis, notamment Brigitte Barrèges. J’avais conçu un Livret de spectacle peu commun dans lequel le moindre des bénévoles et des asso participantes figuraient en photos. Juste salaire. « Les bénévoles, c’est le vin de l’aventure -me disait mon défunt ami Marcel JULLIAN, mais qu’est-ce qu’ils boivent !»
Non, Marcel, ils ne boivent pas, ils émerveillent.
Au plan scénique, on retrouvait le spectacle de 2003 encore étoffée de quelques tableaux, et la voix de Roland GIRAUD, « enfant de Montauban », dans un tableau. J’utilisais encore mes comédiens, dans leur propre rôle, pour l’enregistrement de leurs textes, mais restitués en voix off.
Une captation vidéo a été tirée de l’édition 2004, elle est accessible en 9 parties (merci à Toto qui avait fait la bande son du spectacle, sur deux machines 24 pistes):
Impossible de rendre compte de toutes les belles photos que prirent plusieurs photographes, studio Louis et Fournier, notamment. Mais j’en livre quelques unes, en plusieurs galeries (au-dessus, et ci-après. Merci à Charles Maratier pour ces beaux costumes.