Fêter le Bicentenaire du Tarn-et-Garonne en 2008
La Route Napoléon en Occitanie
Le département du Tarn-et-Garonne, département auquel j’ai la fierté d’être un enfant adoptif, est le seul à n’avoir pas été fondé sous la Convention – laquelle fut bien ingrate avec Montauban- mais par Napoléon, à l’occasion d’un voyage en juillet 1808. Tenant parole, il érigea peu après le nouveau département, le seul par lui créé en métropole.
Une légende s’attache à cette fondation impériale : l’Empereur posa sa main sur une carte, celle-ci recouvrit 5 départements et donna sa forme si particulière au département que l’on connaît. Il ne m’en fallait pas plus pour décider d’être présent aux manifestations du Bicentenaire, fût-ce en trublion. J’avais d’abord retrouvé la route que Napoléon et Joséphine, accompagnés de Duroc, le Grand Maréchal du Palais, avaient emprunté il y a 200 ans pour filer de Narbonne à Paris.
Puis, un premier projet consista à proposer de pérenniser grâce à l’art contemporain cette fameuse « Route Napoléon », à l’égal de l’autre, mais, en Occitanie ! Une rencontre avec Jacques PERRAULT, artiste-plasticien, me séduisit. Elle consistait, selon mes consignes, à ériger tout au long de la route retrouvée des bornes en art contemporain, dressées comme des stèles de mémoire, qui auraient servi de fil d’Ariane. Le département bouda cette proposition d’une Route-Musée (la seule à ma connaissance) qui séduisait au contraire la DRAC. L’art n’est pas partagé par tous…Mon second projet était de rejouer ce voyage historique. Si les moyens budgétaires avaient été au rendez-vous, une pièce ou des tableaux eussent été joués aux villes-étapes de l’Empereur (« Si le Tarn-et-Garonne m’était conté » a été adapté et joué par la Compagnie de l’Embellie, à son théâtre de Montauban). J’ai donc conçu et mis en scène les 27-28-29 juillet 2008 –aux jours anniversaire- ce qu’il restait possible de monter : une cavalcade, non dénuée d’humour, me prêtant moi-même au rôle de Duroc. Les compliments fait par Napoléon à de Las Case sur cet organisateur hors pair m’allaient si bien que j’étais fier de relever le défi d’enfiler son uniforme pour les besoins de la mise en scène…Découverte pour moi d’un spectacle entièrement équestre, physiquement éprouvant, gratuit et populaire.
L’équitation est un amour de jeunesse. Mon métier à Paris me prive du plaisir de balades à cheval, en pleine nature, en forêt. Pour ce bicentenaire, j’ai quand même été frustré de monter à cheval, mon rôle d’acteur-metteur en scène m’accaparant…Partie remise!
Au final, le succès le long des routes fut autant au rendez-vous que l’aura été la chaleur écrasante. « Vive l’Empereur !» Et merci à notre marraine, Christine ALBANEL.
L’Affiche du Spectacle
Hommage à quelques uns des acteurs, Benjamin AILLAUD, vice-champion du monde Attelage en 2008 et Maurice MOUTTE (Napoléon). Merci à tous « Mes grognards »
Galerie de photos:
Le bicentenaire, un peu d’histoire: carte de 1808
Articles de Presse
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Remerciement à Christine ALBANEL, ministre de la Culture, marraine du spectacle